Un lac, des mystères : l’histoire sympa du lac d’Aiguebelette

On pourrait te dire que le lac d’Aiguebelette est le troisième plus grand lac naturel de France. Que son nom vient du latin « Bella Aqua » (belle eau). Ou encore que ses eaux sont interdites aux moteurs thermiques depuis des décennies.

Mais ça, c’est ce qu’on trouve partout. Ce qu’on oublie souvent de raconter, c’est que ce lac a une vraie personalité. Et un passé qui remue.

Des pieux et des hommes

Sous l’eau turquoise : un village. Enfin, des traces de villages. Des habitats sur pilotis construits pendant la préhistoire. Des gens vivaient là, au bord du lac, il y a 6 000 ans. Aujourd’hui classés au patrimoine mondial de l’UNESCO, ces vestiges font d’Aiguebelette un site archéologique majeur.

Des eaux qui soignent

On raconte aussi que l’eau du lac avait autrefois des vertus curatives. Certains venaient s’y baigner pour soulager leurs douleurs, purifier leur peau, ou « reprendre des forces ». Est-ce que ça marche ? On ne sait pas. Mais en tout cas, l’effet relaxant, lui, est toujours bien là.

Le lac du silence

Ici, pas de bateau à moteur. Pas de jet-ski. Pas de boîte de nuit. Juste le bruit des rames, des oiseaux, du vent. Ce choix de protection date des années 70, bien avant qu’on parle d’écologie à tout-va. Un acte pionnier. Et une chance rare : Aiguebelette est l’un des lacs les plus silencieux de France.

Une coupe du monde de rame

En 2015, le lac accueille la Coupe du monde d’aviron. Les compétitions sont spectaculaires, mais ce qu’on retient, c’est surtout cette image : des athlètes glissant sur un miroir d’eau, entre deux montagnes. Tout en finesse.


Le lac d’Aiguebelette n’est pas juste une carte postale. C’est un lieu ancien, habité, protégé, respirant.

Et quand on le regarde longtemps, on se dit qu’il a beaucoup plus à dire que ce qu’on imagine.

Alors oui, on peut y venir pour manger une glace. Mais on peut aussi y venir pour ralentir, comprendre, et ressentir.